Actualité

10 octobre 2008

A une époque où il est de bon ton de parler d’écrivains planétaires (voir journaux ultra-récents), où, nous dit-on, il est du dernier chic quand deux écrivains français se rencontrent qu’ils se parlent en anglais (sans doute pour se rendre plus universels), j’aspire à être un écrivain cantonal, qu’un bout de chemin comble d’aise ou la corne d’un bois, et pour qui faire le tour du pré c’est déjà accomplir un tour du monde, et qui parfois discerne dans la fissure d’un mur les étrangetés d’une voie lactée. Mais assez sur le sujet. Je vais aller lire Samuel Butler, Ainsi va toute chair (deux tomes dans la collection folio), traduit par l’incomparable Valery Larbaud. J’en parlerai une prochaine fois.

Michel Chaillou