L’Hypothèse de l’ombre

L'ultime roman de Michel Chaillou dans ce qu'il appelait sa série blanche : "un type de fiction qui se moque des faits, surtout divers, et qui privilégie l'atmosphère, le monde intérieur que délivre le récit".

roman, Gallimard 2013

Livres Hebdo (Jean-Claude Perrier)

Un homme disparaît
Le nouveau Michel Chaillou est un livre bizarre. Vous avez dit bizarre ?

Ecrivain unique et divers, Michel Chaillou a habitué depuis longtemps ses lecteurs à sa façon d’appréhender le monde. D’où dans son oeuvre un certain nombre d’ovnis comme celui-ci […]A 83 ans, le Nantais Michel Chaillou affiche la même inventivité, la même maîtrise de son univers parallèle, le tout dans une langue à la fois fluide et dense, avec un zeste d’humour à froid, presque british. (« avant-critique »8 novembre 2013 )

Transfuge (Vincent Roy)

Depuis quarante ans et vingt-huit livres, Michel Chaillou se cherche dans son oeuvre. Cet Heathcliff de la littérature contemporaine – comme le surnommait Bertrand Poirot-Delpech – écrit pour « héroïser » sa vie : voilà le tour de passe-passe de ce magicien nomade qui vise « la trajectoire intérieure des mots » […]Chaillou signe un roman envoûtant dont les mots appartiennent au « double nocturne » du héros. C’est qu’il est écrit superbement à l’ombre des mystères ! ( novembre 2013)

Encres de Loire (Huguette Hérin-Travers)

L’hypothèse de l’ombre de Michel Chaillou, comme une fascinante psalmodie de frissons, de fantasmes venus des tréfonds de l’enfance encore lovée en chacune de ses demeures. ( hiver 2013)

Encres vagabondes (Serge Cabrol)

Ce roman est un étrange puzzle dont les pièces viennent peu à peu combler les vides […]Il faut savoir donner du temps au temps, savourer toutes les circonvolutions de cette délicate écriture qui nous promène sur les traces d’une personnage aussi perdu que le lecteur, un antihéros qui n’est sûr de rien… (1er décembre 2013) 


Le roman de Michel Chaillou ayant paru en novembre 2013, un mois avant son décès, les articles nécrologiques ont succédé à ces premières critiques de l’ouvrage.


Les hommages de la presse à Michel Chaillou

BibliObs (David Caglioli)

Il pleut sur Nantes : Michel Chaillou est mort

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La Croix (Sabine Audrerie)

Michel Chaillou, le renouveau par le passé (La Croix, 13 décembre)

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Le Monde (Raphëlle Leyris)

Auteur d’une œuvre conséquente, constituée de 27 livres qui lui a valu, en 2007, le Grand Prix de littérature de l’Académie Française, Michel Chaillou aura publié jusqu’à son dernier souffle […] Quelle que soit la veine – autobiographique, imaginaire voire fantastique – dans laquelle s’inscrivent ses livres empreints de rêverie, Michel Chaillou les écrit comme on chuchote un secret (Le Monde, 18 décembre 2013) 

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Le Figaro (Thierry Clermont)

Michel Chaillou, écrivain du naguère et de l’ailleurs

Restent ses livres, terriblement et désuètement présents. Désuet, qu’il considérait comme le plus beau mot de notre langue. (Le Figaro, 14-15 décembre 2013).

L’Humanité (Jean-Claude Lebrun)

On n’imaginait pas que cette voix vibrante puisse un jour ne plus s’élever. Ni que cette écriture tour à tour torrentielle et buissonnière soudain s’arrête. 
Michel Chaillou, c’était une parole, un style, une présence. (L’Humanité, 19 décembre 2013).

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Le Magazine littéraire (Serge Sanchez)

Dans la nuit de la langue

Patient décrypteur de l’invisible, Michel Chaillou nous invite à devenir, comme il le fut, un de ces voyageurs du dehors soudainement ébranlé par l’énigme de l’être. Autrement dit un homme, mais un homme qui voit. (Le Magazine littéraire, 16 décembre 2013) 

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Michel Chaillou