La Fuite en Egypte
L'aventure entre deux êtres que tout sépare, un Gitan et une jeune bourgeoise nantaise, ma grand-mère.
La Croix (Bruno Frappat)
Alice au pays des Roms
Qu’est-ce donc que ce roman étrange, dont le titre égare? Un ensemble de souvenirs épars, raboutés en longues phrases circulantes, comme des spirales? Une fiction poétique adaptée à ces temps où les Roms, sans être pourchassés autant que certains le voudraient, sont dans le collimateur des lois et des princes du jour? Une quête d’identité pour l’auteur, car une partie de son personnage Joseph Donval lui ressemble? Tout à la fois. Et cela fait le charme de ce livre baladeur, sur lequel on se laisse glisser comme une barque doit le faire sur les vagues, sans se poser de questions. Lecteurs factuels, pressés d’en finir, s’abstenir … (Les choix de La Croix, 26 mars 2011)
Le Magazine des livres
Interview par Joseph Vebret
Michel Chaillou : « On commence à écrire quand on n’a rien à dire »
Hasard, coïncidence ? Le dernier roman de Michel Chaillou met en scène sa grand-mère maternelle, jeune aristocrate qui abandonna tout pour un artiste bohémien rencontré le jour même et qui erra des années durant sur les routes. Les phrases de Michel Chaillou exaltent un parfum entêtant, qui enivre parfois; une saveur qui reste en bouche longtemps après avoir refermé le livre. Le style, au sens le plus noble du terme. une musique. (Le magazine des livres, n° 29, avril 2011)
Le Monde des livres (Vincent Roy)
La grande aventure de Michel Chaillou
Depuis quarante ans et 26 livres, Michel Chaillou se cherche dans la littérature : il l’interroge sans relâche pour savoir qui il est. Un superbe écrivain, à coup sûr. (l’Atelier d’écriture, Le Monde des livres 22 avril 2011)
L’actualité Poitou-Charentes (Jean-Luc Terradillos)
La phrase nous aspire dans le sillage d’Alice qui ne résiste pas à « l’appel de l’horizon ». Mais avec son artiste bohémien ils font la route à pied, avec pas mal de détours, des allées et venues … alors la phrase chemine à ce rythme. Dans un mille feuilles de strates temporelles sur plus d’un siècle qui autorise toutes les digressions, toutes les fulgurances. (n° 92 avril-mai-juin)
Midi Libre.com (Jean-Claude Lamy)
Fils du vent
En reconstituant cette histoire par fragments, à travers des souvenirs brouillés, un récit au ton vif mais tout en pointillés, loin des clichés, Michel Chaillou joue à sa façon avec les sortilèges d’un monde éphémère, si déroutant pour le ‘gadjo’ (Les confessions d’un gratteur de tête, 8 avril 2011)
La Vie (Yves Viollier)
Le roman de cette quête familiale est d’une singulière et attachante beauté. ( 14 avril 2011)
Le Bulletin des lettres
La Fuite en Egypte fut un bon voyage.
Armen (Daniel Morvan)
Ici encore, on admire chez le romancier sa façon de laisser croire que sa plume commande la narration, qu’il hésite, qu’elle lui échappe, et qu’il pourchasse la fuite en avant des mots pour ne pas laisser échapper ses héros aux semelles de vent. Du très grand art. (mai-juin 2011)
Feu sur le quartier général (blog de Jérôme Leroy)
On connaît Michel Chaillou, son œuvre importante et notamment ce mythique Sentiment géographique où il est beaucoup question de la façon dont on peut habiter poétiquement le monde et transformer les paysages en autant d’Arcadie retrouvées dans la transparence de l’air. La Fuite en Égypte, justement, est la recherche d’une de ces contrées où l’on n’arrive jamais mais que l’on ne cesse de poursuivre parce qu’elles sont un état d’âme autant qu’un lieu précis. (2 juillet 2011)