Journal (1987-2012)

Fayard, 2015

4e de couverture

Auteur d’une œuvre de premier plan, Michel Chaillou a tenu un journal pendant près d’un quart de siècle. Impressions de lectures, ébauches de romans qu’on voit naître et grandir, doutes et enthousiasmes : comme tout journal d’écrivain, celui-ci ressemble à la visite d’un atelier, créant entre l’auteur et son lecteur une manière de proximité, presque de familiarité. Même quand la notation est lapidaire, la remarque apparemment triviale, le style demeure inimitable, avec ses fulgurances, sa férocité parfois, sa tendresse, son humour, sa poésie. Qu’il croque la silhouette d’un passant, commente Montaigne ou réagisse à l’actualité du jour, il fait entendre sa voix singulière, celle d’un homme habité par la littérature, dont il ne cesse de chercher l’impossible définition.

Michel Chaillou a obtenu de nombreuses récompenses, parmi lesquelles le prix des Libraires pour La Croyance des voleurs (Seuil, 1989) et le prix Cazes-Lipp pour La France fugitive (Fayard, 1998). L’ensemble de son œuvre, qui fait désormais l’objet de travaux et colloques universitaires, a été couronné en 2002 par le Prix de la langue française et, en 2007, par le Grand prix de littérature de l’Académie française. Son décès en 2013 a été accueilli avec beaucoup d’émotion par le milieu littéraire, où se sont multipliés les hommages à son « invention stylistique » (Le Monde), à sa phrase « reconnaissable entre toutes » (La Croix), qui ouvre sur « une vision neuve du monde » (L’Humanité).

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La critique des médias

Michel Chaillou