Le Sentiment géographique à Marseille
De manière inattendue, le très documenté Dictionnaire des écrivains marseillais des éditions Gaussen a consacré quelques lignes au Sentiment géographique. L’auteur de L’Astrée, Honoré d’Urfé, est en effet né à Marseille au cours d’un voyage. Olivier Boura, auteur du Dictionnaire, a continué le périple jusqu’à Michel Chaillou.
Sur Radio Aligre, en 2010 et 2011
Interviews de Michel Chaillou par Carole Cavallera
- 15 avril 2010 : à propos du Crime du beau temps (Gallimard) ▶
- 7 avril 2011 : à propos de La Fuite en Egypte (Fayard) ▶
Réception à Matignon mars 2013
Le récit de la réception dans le blog-notes
L’exposition à l’Université de Nantes
Retour en Forez juin 2010
La note d’actualité de Michel Chaillou
La note du blog-notes
Michel Chaillou, le travail de l’écrivain, université de Nantes 2017
A partir des manuscrits des deux romans « nantais » de Michel Chaillou, La Croyance des voleurs et La Fuite en Egypte offerts à la ville de Nantes, tout un parcours conçu par Nathalie Rondeau à la Bibliothèque Universitaire Santé évoque le passage de la réalité vécue par l’écrivain à sa transfiguration par l’écriture romanesque. (voir l’ensemble des manifestations concernant Michel Chaillou dans le projet Loire )
Neuf autres manuscrits, appartenant au fonds
Enfance
Michel Chaillou s’est souvent appuyé sur des photos familiales pour rédiger ses romans « demi-autobiographiques ». Nous réunirons prochainement clichés et commentaires de l’écrivain.
A Apostrophes en 1989
Bernard PIVOT propose, en ouverture à ce nouveau numéro des Livres du Mois, des photos extraites de l’album « Voyage au pays des français »… puis donnera la parole à Michel Chaillou qui vient d’obtenir le Prix des Libraires pour son roman La Croyance des voleurs
Jean Védrines
Je voudrais dire quelques mots pour Michel, l’ami Michel. Et puis pour Michèle et David.
Tant pis si je suis un peu hésitant, peut-être que Michel ne m’en voudrait pas trop, lui qui était si sensible, toujours ému, dans son extrême gentillesse, par les gaucheries, les maladresses de ses amis, où il voyait, toujours par affection bien sûr, une manière de parler littéraire.
Nous sommes touchés à vif. Juste après la mort de Montaigne, un de ses amis avait écrit : « Je suis touché à vif. » Michel le rappelle dans Domestique chez Montaigne. À vif, parce qu’on sait que sa parole, ses romans étaient vifs, c’est-à-dire bien plus que vivants. D’une certaine manière, ce vif-là va nous aider parce que Michel, on peut dire qu’il s’est bien occupé de nous, depuis son premier livre, Jonathamour, en 1968. Il nous a préparés, initiés à la parole vive, à la sienne, et à celle de beaucoup d’autres.
On est sûrement nombreux ici à l’avoir d’abord lu avant de le rencontrer. Mais dès qu’on avait ouvert
Un jeune romancier, Michel Chaillou 1969
Un jeune romancier Michel Chaillou – Vidéo Ina.fr
www.ina.fr/video/CPF10005607
Michel CHAILLOU interviewé par André Bourin parle de son premier livre Jonathamour. Il lit un …
Bernard Cerquiglini
Pour Michel Chaillou
« Chez nous, nous avions une table, quatre chaises et puis l’éternité ».
Te voilà pour toujours, Michel, dans notre affection.
Il est parti, le géant ébouriffé, qui arpentait à grands pas les chemins et nos cœurs, s’égarant dans son rêve, semant à profusion les images fulgurantes, les trésors de la prose, la bienveillance de son rire.
Il est parti, le géant protecteur et
Michel Deguy
A Michel Chaillou 1930 – 2013
Dans un thrène déjà ancien, mais qui ne me quitte pas puisque nous ne cessons de perdre ceux que nous aimons, je murmurai : il faut encore qu’une vie soit proportionnée à son néant par l’œuvre. Eût-il pu ajouter sa mort à son œuvre, on imagine… (ou plutôt « on » n’imagine pas, car ce fut son génie, à lui, Michel) ce qu’il nous eût donné, nous laisserait à pleurer, à frémir, à rire, oui, à remémorer, à imaginer, à perdre… Pour nous, mortels, quelle estla crainte ? C’est de mourir avant. Avant quoi ? Avant le temps de mourir. Et le mourir vient avant, avant le
Natacha Michel
Nous étions six amis,
et dans la descendance de Marguerite de Navarre, nous avions décidé d’écrire un livre découpé en journées, c’est-à-dire un Hexaméron, c’est-à-dire un manifeste. Mais un manifeste par la manifestation : Chacune, chacun écrirait une journée et non tous ensemble une théorie. Une photo des six, sur la couverture, nous réunissant, signifiait l’amitié et une phrase sous le titre, une doctrine minimale : la phrase disait simplement : « il y a prose et prose ». Distinction entre la bonne et la mauvaise et appel à
Dictionnaires et encyclopédies
Encyclopaedia universalis (Sylvie Jaudeau)
Né à Nantes en 1930, Michel Chaillou tente, par le biais d’une écriture baroque, de renouveler la technique du roman en lui annexant des disciplines ou des genres qui lui sont étrangers : histoire, géographie, théâtre. Dans cet univers romanesque, érudit et poétique tout ensemble, les lois de l’imaginaire, confondues avec le « génie » de la langue, secondent l’investigation historique. Une habile archéologie de la mémoire y rend contemporains passé individuel et passé collectif.Sous le prétexte d’une histoire de la flânerie, c’est une véritable histoire de l’imaginaire que nous propose ainsi Michel Chaillou.
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Patrick Reumaux
La rue du Capitaine Chaillou
C’est un bateau pirate. Les Anglais tirent une bordée. Un boulet emporte la tête de l’un des flibustiers. Qu’à cela ne tienne, il la remet. En Algérie, dans le Djebel, le capitaine Chaillou tirait au canon sur les fellaghas. Sur les fellaghas, tirait au canon le capitaine Chaillou… en pyjama.
A ce moment là, quand je l’ai connu, il n’était plus capitaine, mais avait baroudé à la Télévision scolaire pour écrire à coups de canon des feuilletons pédagogiques – il avait une tignasse extraordinaire, des yeux rieurs, parfois très graves, ou presque d’épagneul car il avait