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Le Sentiment géographique à Marseille

mai 2017

De manière inattendue, le très documenté Dictionnaire des écrivains marseillais des éditions Gaussen a consacré quelques lignes au Sentiment géographique. L’auteur de L’Astrée, Honoré d’Urfé, est en effet né à Marseille au cours d’un voyage. Olivier Boura, auteur du Dictionnaire, a continué le périple jusqu’à Michel Chaillou.

Sur Radio Aligre, en 2010 et 2011

Deux émissions des Jeudis Littéraires de Philippe Vannini à l'occasion de la sortie des romans.

Aligre FM - Paris 93.1Interviews de Michel Chaillou par Carole Cavallera

  • 15 avril 2010 : à propos du Crime du beau temps (Gallimard) 
  •  7 avril 2011 : à propos de La Fuite en Egypte (Fayard) 

 

Michel Chaillou, le travail de l’écrivain, université de Nantes 2017

Du 2 au 29 mars 2017 à Nantes, dans le cadre du projet "La Loire au coeur" associant conférences, expositions et concert

A partir des manuscrits des deux romans « nantais » de Michel Chaillou, La Croyance des voleurs et La Fuite en Egypte offerts à la ville de Nantes, tout un parcours conçu par Nathalie Rondeau à la Bibliothèque Universitaire Santé évoque le passage de la réalité vécue par l’écrivain à sa transfiguration par l’écriture romanesque. (voir l’ensemble des manifestations concernant Michel Chaillou dans le projet Loire )

Neuf autres manuscrits, appartenant au fonds

Enfance

A Chantenay, faubourg ouvrier de Nantes, dans les années 30 et suivantes

Michel Chaillou s’est souvent appuyé sur des photos familiales pour rédiger ses romans « demi-autobiographiques ». Nous réunirons prochainement clichés et commentaires de l’écrivain.

A Apostrophes en 1989

Invité par Bernard Pivot le 26 mai 1989 après La Croyance des voleurs

Bernard PIVOT propose, en ouverture à ce nouveau numéro des Livres du Mois, des photos extraites de l’album « Voyage au pays des français »… puis donnera la parole à Michel Chaillou qui vient d’obtenir le Prix des Libraires pour son roman La Croyance des voleurs

 La vidéo

Jean Védrines

Écrivain et interlocuteur de Michel Chaillou dans l'Ecoute intérieure, 9 entretiens sur la littérature avec Jean Védrines

 

Je voudrais dire quelques mots pour Michel, l’ami Michel. Et puis pour Michèle et David.

Tant pis si je suis un peu hésitant, peut-être que Michel ne m’en voudrait pas trop, lui qui était si sensible, toujours ému, dans son extrême gentillesse, par les gaucheries, les maladresses de ses amis, où il voyait, toujours par affection bien sûr, une manière de parler littéraire.

Nous sommes touchés à vif. Juste après la mort de Montaigne, un de ses amis avait écrit : « Je suis touché à vif. » Michel le rappelle dans Domestique chez Montaigne. À vif, parce qu’on sait que sa parole, ses romans étaient vifs, c’est-à-dire bien plus que vivants. D’une certaine manière, ce vif-là va nous aider parce que Michel, on peut dire qu’il s’est bien occupé de nous, depuis son premier livre, Jonathamour, en 1968. Il nous a préparés, initiés à la parole vive, à la sienne, et à celle de beaucoup d’autres.

On est sûrement nombreux ici à l’avoir d’abord lu avant de le rencontrer. Mais dès qu’on avait ouvert

Bernard Cerquiglini

Recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie

 

Pour Michel Chaillou

« Chez nous, nous avions une table, quatre chaises et puis l’éternité ».

Te voilà pour toujours, Michel, dans notre affection.

Il est parti, le géant ébouriffé, qui arpentait à grands pas les chemins et nos cœurs, s’égarant dans son rêve, semant à profusion les images fulgurantes, les trésors de la prose, la bienveillance de son rire.

Il est parti, le géant protecteur et

Michel Deguy

Poète et philosophe, directeur de la revue Po&sie, membre du groupe l'Hexaméron et collègue de Michel Chaillou à l’Université Paris VIII-Saint-Denis (ex Vincennes)
A Michel Chaillou 1930 – 2013

Dans un thrène déjà ancien, mais qui ne me quitte pas puisque nous ne cessons de perdre ceux que nous aimons, je murmurai : il faut encore qu’une vie soit proportionnée à son néant par l’œuvre. Eût-il pu ajouter sa mort à son œuvre, on imagine… (ou plutôt « on » n’imagine pas, car ce fut son génie, à lui, Michel) ce qu’il nous eût donné, nous laisserait à pleurer, à frémir, à rire, oui, à remémorer, à imaginer, à perdre… Pour nous, mortels, quelle estla crainte ? C’est de mourir avant. Avant quoi ? Avant le temps de mourir. Et le mourir vient avant, avant le

Natacha Michel

Ecrivain, membre du groupe qui a réuni en 1990 dans un même livre Michel Chaillou, Michel Deguy, Florence Delay, Natacha Michel, Denis Roche et Jacques Roubaud.
Nous étions six amis,

et dans la descendance de Marguerite de Navarre, nous avions décidé d’écrire un livre découpé en journées, c’est-à-dire un Hexaméron, c’est-à-dire un manifeste. Mais un manifeste par la manifestation : Chacune, chacun écrirait une journée et non tous ensemble une théorie. Une photo des six, sur la couverture, nous réunissant, signifiait l’amitié et une phrase sous le titre, une doctrine minimale : la phrase disait simplement : « il y a prose et prose ». Distinction entre la bonne et la mauvaise et appel à

Dictionnaires et encyclopédies

Encyclopaedia universalis (Sylvie Jaudeau)

Né à Nantes en 1930, Michel Chaillou tente, par le biais d’une écriture baroque, de renouveler la technique du roman en lui annexant des disciplines ou des genres qui lui sont étrangers : histoire, géographie, théâtre. Dans cet univers romanesque, érudit et poétique tout ensemble, les lois de l’imaginaire, confondues avec le « génie » de la langue, secondent l’investigation historique. Une habile archéologie de la mémoire y rend contemporains passé individuel et passé collectif.Sous le prétexte d’une histoire de la flânerie, c’est une véritable histoire de l’imaginaire que nous propose ainsi Michel Chaillou.

(Lire l’intégralité de l’article)

Patrick Reumaux

Poète et traducteur, ami et collègue à l'IUT de Saint-Denis où Michel Chaillou a enseigné de 1969 à 1986
 La rue du Capitaine Chaillou

C’est un bateau pirate. Les Anglais tirent une bordée. Un boulet emporte la tête de l’un des flibustiers. Qu’à cela ne tienne, il la remet. En Algérie, dans le Djebel, le capitaine Chaillou tirait au canon sur les fellaghas. Sur les fellaghas, tirait au canon le capitaine Chaillou… en pyjama.

A ce moment là, quand je l’ai connu, il n’était plus capitaine, mais avait baroudé à la Télévision scolaire pour écrire à coups de canon des feuilletons pédagogiques – il avait une tignasse extraordinaire, des yeux rieurs, parfois très graves, ou presque d’épagneul car il avait

Michel Chaillou