-« Chez la veuve Gildas », Les actes de la journée Flaubert, Université de Fribourg, Suisse, 1981, p. 67-71
-« La pastorale : lit du langage, pressentiment d’une terre, approche de quelques ruines », Figures du baroque, Colloque de Cerisy, dir. Jean-Marie Benoist, PUF, 1983, p. 273-285
Directrice littéraire aux éditions Gallimard (collection "Haute enfance "), initiatrice de "Brèves Littérature"
Michel, tout ce que tu as pu connaître dans ta vie d’écrivain de la littérature, tu nous l’as transmis à nous tes lecteurs. C’est ainsi que je t’ai rencontré dans l’éblouissement de ton style.
Puis, nous nous sommes retrouvés autour de « Brèves ». Avec tes amis écrivains, main dans la main, avec Michèle ta femme, tu as édifié, volume après volume, cette histoire romanesque unique dans la littérature.
Tu disais dans le Petit guide pédestre de la littérature française au 17 e siècle : « Cette histoire
Chancelier de l'Académie de Bretagne et des pays de la Loire dont Michel Chaillou était membre d'honneur depuis 2005.
À Michel Chaillou, de Nantes
À travers ces mots, c’est toute ta famille nantaise, ta famille littéraire de l’Académie de Bretagne, qui vient te dire, non pas qu’elle t’aimait bien, comme dans une chanson qui s’envole, mais qu’elle t’aime toujours, à chaque instant présent, que rien n’a changé. Ce message que je t’adresse ici, à titre personnel et au nom de l’Académie de Bretagne, n’est pas le dernier. C’est à Nantes, en presqu’île de Quiberon, en Bretagne et en Vendée que tu venais retrouver les lieux et les gens d’une jeunesse étonnamment romanesque, et parfois chaotique à l’image des temps traversés, sur lesquels nous
Ancien Maire de Nantes, la ville natale de Michel Chaillou.
(message lu par Jean-Yves Paumier)
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris, vendredi dernier, le décès de Michel Chaillou. L’homme avait mon respect et l’écrivain mon admiration. Pendant plus de quarante ans, ses romans comme ses écrits autobiographiques ont animé l’imagination de ses lecteurs, et tout particulièrement à Nantes, sa ville natale, à laquelle le rattachaient tant de souvenirs et de liens amicaux. Car Michel Chaillou n’était pas seulement un écrivain. De sa carrière si brillante de professeur puis d’universitaire, il avait gardé le sens de la transmission aux autres, notamment aux plus jeunes. Créer et transmettre étaient