Archives de l’auteur

Feu Tournant

Théâtre. La pièce fut lue à la Chartreuse d'Avignon et donnée sur France Culture

Un théâtre à deux personnages, un homme, une femme et l’éclat intermittent d’un phare, en Islande. La pièce a donné lieu à une dramatique diffusée le 4 septembre 1988 sur France Culture (réalisation Marguerite Gateau). Elle a été lue à la Bibliothèque théâtrale de Saint-Herblain le 16 juin 1992 (dir. Dag Jeanneret) et au Festival d’Avignon dans les lectures choisies du théâtre de la Colline le 26 juillet 1993 (dir. Claudia Stavisky). Manuscrit consultable auprès de l’association Aneth.

Enfance

A Chantenay, faubourg ouvrier de Nantes, dans les années 30 et suivantes

Michel Chaillou s’est souvent appuyé sur des photos familiales pour rédiger ses romans « demi-autobiographiques ». Nous réunirons prochainement clichés et commentaires de l’écrivain.

Patrick Reumaux

Poète et traducteur, ami et collègue à l'IUT de Saint-Denis où Michel Chaillou a enseigné de 1969 à 1986
 La rue du Capitaine Chaillou

C’est un bateau pirate. Les Anglais tirent une bordée. Un boulet emporte la tête de l’un des flibustiers. Qu’à cela ne tienne, il la remet. En Algérie, dans le Djebel, le capitaine Chaillou tirait au canon sur les fellaghas. Sur les fellaghas, tirait au canon le capitaine Chaillou… en pyjama.

A ce moment là, quand je l’ai connu, il n’était plus capitaine, mais avait baroudé à la Télévision scolaire pour écrire à coups de canon des feuilletons pédagogiques – il avait une tignasse extraordinaire, des yeux rieurs, parfois très graves, ou presque d’épagneul car il avait

Textes dans des ouvrages collectifs

-« Chez la veuve Gildas », Les actes de la journée Flaubert, Université de Fribourg, Suisse, 1981, p. 67-71
-« La pastorale : lit du langage, pressentiment d’une terre, approche de quelques ruines », Figures du baroque, Colloque de Cerisy, dir. Jean-Marie Benoist, PUF, 1983, p. 273-285

Dictionnaires et encyclopédies

Encyclopaedia universalis (Sylvie Jaudeau)

Né à Nantes en 1930, Michel Chaillou tente, par le biais d’une écriture baroque, de renouveler la technique du roman en lui annexant des disciplines ou des genres qui lui sont étrangers : histoire, géographie, théâtre. Dans cet univers romanesque, érudit et poétique tout ensemble, les lois de l’imaginaire, confondues avec le « génie » de la langue, secondent l’investigation historique. Une habile archéologie de la mémoire y rend contemporains passé individuel et passé collectif.Sous le prétexte d’une histoire de la flânerie, c’est une véritable histoire de l’imaginaire que nous propose ainsi Michel Chaillou.

(Lire l’intégralité de l’article)

Jean-Marc Ayrault, premier Ministre

Ancien Maire de Nantes, la ville natale de Michel Chaillou.
(message lu par Jean-Yves Paumier)

C’est avec une grande tristesse que j’ai appris, vendredi dernier, le décès de Michel Chaillou. L’homme avait mon respect et l’écrivain mon admiration. Pendant plus de quarante ans, ses romans comme ses écrits autobiographiques ont animé l’imagination de ses lecteurs, et tout particulièrement à Nantes, sa ville natale, à laquelle le rattachaient tant de souvenirs et de liens amicaux. Car Michel Chaillou n’était pas seulement un écrivain. De sa carrière si brillante de professeur puis d’universitaire, il avait gardé le sens de la transmission aux autres, notamment aux plus jeunes. Créer et transmettre étaient

Natacha Michel

Ecrivain, membre du groupe qui a réuni en 1990 dans un même livre Michel Chaillou, Michel Deguy, Florence Delay, Natacha Michel, Denis Roche et Jacques Roubaud.
Nous étions six amis,

et dans la descendance de Marguerite de Navarre, nous avions décidé d’écrire un livre découpé en journées, c’est-à-dire un Hexaméron, c’est-à-dire un manifeste. Mais un manifeste par la manifestation : Chacune, chacun écrirait une journée et non tous ensemble une théorie. Une photo des six, sur la couverture, nous réunissant, signifiait l’amitié et une phrase sous le titre, une doctrine minimale : la phrase disait simplement : « il y a prose et prose ». Distinction entre la bonne et la mauvaise et appel à

Jean Védrines

Écrivain et interlocuteur de Michel Chaillou dans l'Ecoute intérieure, 9 entretiens sur la littérature avec Jean Védrines

 

Je voudrais dire quelques mots pour Michel, l’ami Michel. Et puis pour Michèle et David.

Tant pis si je suis un peu hésitant, peut-être que Michel ne m’en voudrait pas trop, lui qui était si sensible, toujours ému, dans son extrême gentillesse, par les gaucheries, les maladresses de ses amis, où il voyait, toujours par affection bien sûr, une manière de parler littéraire.

Nous sommes touchés à vif. Juste après la mort de Montaigne, un de ses amis avait écrit : « Je suis touché à vif. » Michel le rappelle dans Domestique chez Montaigne. À vif, parce qu’on sait que sa parole, ses romans étaient vifs, c’est-à-dire bien plus que vivants. D’une certaine manière, ce vif-là va nous aider parce que Michel, on peut dire qu’il s’est bien occupé de nous, depuis son premier livre, Jonathamour, en 1968. Il nous a préparés, initiés à la parole vive, à la sienne, et à celle de beaucoup d’autres.

On est sûrement nombreux ici à l’avoir d’abord lu avant de le rencontrer. Mais dès qu’on avait ouvert

Bernard Cerquiglini

Recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie

 

Pour Michel Chaillou

« Chez nous, nous avions une table, quatre chaises et puis l’éternité ».

Te voilà pour toujours, Michel, dans notre affection.

Il est parti, le géant ébouriffé, qui arpentait à grands pas les chemins et nos cœurs, s’égarant dans son rêve, semant à profusion les images fulgurantes, les trésors de la prose, la bienveillance de son rire.

Il est parti, le géant protecteur et

Colline Faure-Poirée

Directrice littéraire aux éditions Gallimard (collection "Haute enfance "), initiatrice de "Brèves Littérature"

 

Michel, tout ce que tu as pu connaître dans ta vie d’écrivain de la littérature, tu nous l’as transmis à nous tes lecteurs. C’est ainsi que je t’ai rencontré dans l’éblouissement de ton style.

Puis, nous nous sommes retrouvés autour de « Brèves ». Avec tes amis écrivains, main dans la main, avec Michèle ta femme, tu as édifié, volume après volume, cette histoire romanesque unique dans la littérature.

Tu disais dans le Petit guide pédestre de la littérature française au 17 e siècle : « Cette histoire

Michel Chaillou en musique

Nantes, 21-23 mars 2017

Mémoire de Loire, c’est sous ce titre que le compositeur David Chaillou rendra hommage à son père les 21-22-23 mars 2017 salle Vasse à Nantes, dans le cadre du vaste projet La Loire au coeur conçu par l’Académie de Bretagne, la compagnie théâtrale Science 89 et l’Université permanente de Nantes. Cette pièce pour

Les nouveaux habits du Petit Guide pédestre

A paraître le 23 février 2017

Avec son nouveau format, le Petit Guide pédestre de la littérature française au XVIIe siècle pourra vraiment se glisser dans la poche revolver. Le livre, augmenté d’une préface de Sophie Tonolo et d’une postface de Michèle Chaillou, sortira le 23 février 2017. Pour 2018, la même collection « Agora » de Pocket a inscrit à son programme la réédition en poche de L’Ecoute intérieure, neuf entretiens sur la littérature avec Jean Védrines, paru en 2007 chez Fayard.

La maison dans l’œuvre de Michel Chaillou

Université permanente de Nantes,3 janvier 2017

Marie-Laure Prévost, Conservateur général honoraire au département des Manuscrits modernes et contemporains de la Bibliothèque nationale de France, a ouvert le cycle de conférences consacré à Michel Chaillou à l’Université permanente de Nantes.

« On a dit de Michel Chaillou qu’il avait une manière propre d’habiter les mots : c’est avec la même originalité, la même veine créatrice, empreinte de fantastique, qu’il habite les maisons de son œuvre « .

Michel Chaillou