Archives de l’auteur

Un nouveau roman

Été 2013

Il paraîtra en novembre prochain, dans la collection « Haute enfance » des éditions Gallimard, là où a été déjà publié Le crime du beau temps. Une collection que j’aime car elle permet d’allier profondeur et légèreté.

Nantes à Matignon

19 avril 2013

Presque un mois déjà ! Le samedi 23 mars à 11 heures, Jean-Marc Ayrault m’a gentiment ouvert les portes de l’Hôtel de Matignon à l’occasion de la remise des manuscrits de deux de mes livres — La Croyance des voleurs et La Fuite en Egypte — à la ville de Nantes, ma ville natale. Etaient présents, outre

Réception privée à Matignon

samedi 23 mars 2013

Jean-Marc Ayrault m’a fait l’honneur de me recevoir à l’hôtel Matignon pour me remercier d’avoir fait don à la Ville de Nantes des manuscrits de La croyance des voleurs et de La fuite en Egypte.

Bientôt plus de détails et d’autres images dans mon Blog-notes

L’annonce dans Ouest-France

Convalescence

12 mars 2013

Au sortir d’une maladie qui m’occupa l’esprit durant plusieurs mois, je retrouve la santé avec Théophile Gautier et son livre repêché dans ma bibliothèque inépuisable : Écrivains et artistes romantiques publié chez Plon en 1929, avec une préface de Camille Mauclair. Balzac y côtoie magnifiquement Nerval, Baudelaire, Ingres, Berlioz, Wagner, Eugène Delacroix, etc. L’auteur de La comédie humaine avait des mains fort belles dont il se montrait très

L’Hypothèse de l’ombre

L'ultime roman de Michel Chaillou dans ce qu'il appelait sa série blanche : "un type de fiction qui se moque des faits, surtout divers, et qui privilégie l'atmosphère, le monde intérieur que délivre le récit".

roman, Gallimard 2013

Livres Hebdo (Jean-Claude Perrier)

Un homme disparaît
Le nouveau Michel Chaillou est un livre bizarre. Vous avez dit bizarre ?

Ecrivain unique et divers, Michel Chaillou a habitué depuis longtemps ses lecteurs à sa façon d’appréhender le monde. D’où dans son oeuvre un certain nombre d’ovnis comme celui-ci […]A 83 ans, le Nantais Michel Chaillou affiche la même inventivité, la même maîtrise de son univers parallèle, le tout dans une langue à la fois fluide et dense, avec un zeste d’humour à froid, presque british. (« avant-critique »8 novembre 2013 )

Transfuge (Vincent Roy)

Depuis quarante ans et vingt-huit livres, Michel Chaillou se cherche dans son oeuvre. Cet Heathcliff de la littérature contemporaine – comme le surnommait Bertrand Poirot-Delpech – écrit pour « héroïser » sa vie : voilà le tour de passe-passe de ce magicien nomade qui vise « la trajectoire intérieure des mots » […]Chaillou signe un roman envoûtant dont les mots appartiennent au « double nocturne » du héros. C’est qu’il est écrit superbement à l’ombre des mystères ! ( novembre 2013)

Encres de Loire (Huguette Hérin-Travers)

L’hypothèse de l’ombre de Michel Chaillou, comme une fascinante psalmodie de frissons, de fantasmes venus des tréfonds de l’enfance encore lovée en chacune de ses demeures. ( hiver 2013)

Encres vagabondes (Serge Cabrol)

Ce roman est un étrange puzzle dont les pièces viennent peu à peu combler les vides […]Il faut savoir donner du temps au temps, savourer toutes les circonvolutions de cette délicate écriture qui nous promène sur les traces d’une personnage aussi perdu que le lecteur, un antihéros qui n’est sûr de rien… (1er décembre 2013) 


Le roman de Michel Chaillou ayant paru en novembre 2013, un mois avant son décès, les articles nécrologiques ont succédé à ces premières critiques de l’ouvrage.


Les hommages de la presse à Michel Chaillou

BibliObs (David Caglioli)

Il pleut sur Nantes : Michel Chaillou est mort

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La Croix (Sabine Audrerie)

Michel Chaillou, le renouveau par le passé (La Croix, 13 décembre)

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Le Monde (Raphëlle Leyris)

Auteur d’une œuvre conséquente, constituée de 27 livres qui lui a valu, en 2007, le Grand Prix de littérature de l’Académie Française, Michel Chaillou aura publié jusqu’à son dernier souffle […] Quelle que soit la veine – autobiographique, imaginaire voire fantastique – dans laquelle s’inscrivent ses livres empreints de rêverie, Michel Chaillou les écrit comme on chuchote un secret (Le Monde, 18 décembre 2013) 

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Le Figaro (Thierry Clermont)

Michel Chaillou, écrivain du naguère et de l’ailleurs

Restent ses livres, terriblement et désuètement présents. Désuet, qu’il considérait comme le plus beau mot de notre langue. (Le Figaro, 14-15 décembre 2013).

L’Humanité (Jean-Claude Lebrun)

On n’imaginait pas que cette voix vibrante puisse un jour ne plus s’élever. Ni que cette écriture tour à tour torrentielle et buissonnière soudain s’arrête. 
Michel Chaillou, c’était une parole, un style, une présence. (L’Humanité, 19 décembre 2013).

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Le Magazine littéraire (Serge Sanchez)

Dans la nuit de la langue

Patient décrypteur de l’invisible, Michel Chaillou nous invite à devenir, comme il le fut, un de ces voyageurs du dehors soudainement ébranlé par l’énigme de l’être. Autrement dit un homme, mais un homme qui voit. (Le Magazine littéraire, 16 décembre 2013) 

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L’hypothèse de l’ombre

roman, Gallimard 2013

L‘ultime roman de Michel Chaillou dans ce qu’il appelait sa série blanche : « un type de fiction qui se moque des faits, surtout divers, et qui privilégie l’atmosphère, le monde intérieur que délivre le récit ».

Intermittences et nuage

mercredi 19 décembre 2012

Ce blog de mes lectures, vraiment trop intermittent. Mais le travail, la fuite des heures, l’actualité qui écrit si sauvagement pour vous ! Bref, aujourd’hui, je reprends …

Que penser d’un homme d’un autre temps qui s’efforce de tenir le journal de son âme? Et d’abord existe-t-elle vraiment cette part de son être où il prétend se réfugier sans cesse? Est-ce elle qui

« Politique » sur Radio-Aligre

6 mai 2012

Tandis qu’on élisait notre président, nous parlions politique et surtout littérature, nous cinq, auteurs des éditions La Différence : Bruno de Cessole, Claude Mineraud, Colette Lambrichs, Jean Védrines et moi.

On peut nous écouter en podcast

Eureka Street : lecture, musique et amitié

26 avril 2012

Jeudi 26 avril, cette fort sympathique librairie a présenté mes deux derniers livres parus à La Différence. Dehors, c’était la pluie de Caen mais quelle chaleur dans cet espace où j’ai pu entendre

Prochains rendez-vous

En mars et avril 2012
  • 30 mars-1er avril : Printemps du livre de Montaigu.
    Retour en Vendée pour ce sympathique salon qui m’a honoré de son » prix Ouest » pour mon récit 1945 (prochainement réédité aux éditions de la Différence, voir ligne ci-dessous).

1945

La réédition d'un récit de vérité concernant mon enfance sous l'Occupation allemande.

(1re parution, Seuil 2004)

Lire et relire, La Différence 2012
Après  la réédition par La Différence en 2012

Les critiques à la première édition de 2004

 

Le Matricule des Anges (Anthony Dufraisse)

Une enfance en France

Il y a dans ce texte une émotion qui tient au regard à la fois tendre et détaché que l’auteur porte sur les êtres et sur les choses. Portrait d’une mère aimée par intermittences, chronique d’une France occupée, ce récit est encore celui d’une naissance. En se retournant, Chaillou donne à voir souches et sources de son désir d’écrire. Cet enfant solitaire, qui très vite va s’inventer un double pour n’être plus tout à fait seul, touche par sa précoce mélancolie. A travers une écriture truffée de tournures interrogatives, comme si rien jamais ne pouvait être définitivement établi, Michel Chaillou remonte peut-être ici jusqu’aux origines, aux racines de son œuvre. (avril 2012)

La Croix (Bruno Frappat)

Michel Chaillou, le songe -plein

Le récit de Michel Chaillou est une extraction de souvenirs qui s’enroulent les uns sur les autres, émergeant peu à peu de l’enfouissement d’une conscience d’adulte. Un enroulement qui, à chaque retour, ajoute une précision ou confirme un oubli. Ce dialogue du souvenir précis (lieux, visages, places et plages) et de l’irrattrapable (noms oubliés, dates perdues, photos muettes) donne à son récit un rythme lent, mais jamais pesant. Peu à peu les pièces d’un puzzle incomplet se rassemblent devant nous. Il y a des blancs, des vides, et des scènes plus cohérentes.

Le tout est écrit « à la Chaillou », avec des richesses de vocabulaire, des allitérations, des trouvailles syntaxiques qui confirment, s’il en était besoin, que Michel Chaillou est un artiste. Il pratique dans un même souffle l’art du souvenir et la ciselure des mots. C’est ce qu’on appelle un écrivain, non ? (la Croix, 9 mai 2012)

Lire l’article  (Il y est aussi question de Eloge du démodé)

Le Devoir.com (Guylaine Massoutre)

Lecture d’été

Dévoilant les faits intimes, cet écrivain formidable, célèbre pour ses longues marches racontées, passe de sa tristesse à l’oubli, avec une riche précision campant le théâtre de fines perceptions. Si le temps a passé, l’indulgence n’efface pas une colère nuancée.

Cet ouvrage original et magnifique sur l’enfance, l’école, la guerre en Bretagne et l’histoire grande ou petite, donnerait matière à un film si ce n’était déjà un récit talentueux. (Le Devoir.com, 30 juin 2012)

Lire l’article en entier

Le choix des libraires (choix de Max Buvry, de la librairie Vaux Livres)

Michel Chaillou et son écriture sublime décrivent parfaitement les sentiments de cet enfant, son incompréhension totale qui demeure, sa profonde solitude, ses questions restées en suspens mais aussi la région nantaise où se déroule cette histoire.

Lire la présentation sur le site du choix des libraires ou sur celui de la librairie Vaux livres à Vaux-le- Pénil (21 novembre 2012)

Ma « dédicace » sur Passion du livre.com

La lire dans la page concernant 1945 sur le site de Passion du livre

Eloge du démodé

Un manifeste, un art poétique, une "politique" du temps qui passe afin de mieux saisir le présent.

essai, La Différence 2012

Livres Hebdo (Jean-Claude Perrier)

Chaillou, un dandy du passé

Humour, élégance, érudition, un essai de Michel Chaillou à rebours de la prétendue modernité.

Au naturel, Michel Chaillou est un être un peu lunaire, discret, qui n’aime guère se faire remarquer. Sa signature dans une collection intitulée « Politique » ne laisse donc pas de nous intriguer. On pourrait dire, familièrement, que ce petit essai drôle et modeste, érudit et salutaire, est le fruit d’un « ras-le-bol » … (Livres Hebdo du 6 avril 2012, « avant-critique »)

Valeurs actuelles (Bruno de Cessole)

… Avec la force tranquille de celui qu’indiffère l’« inanité sonore » de l’extrême contemporain, il [Michel Chaillou] préfère ériger une stèle à ce qui ne se démode jamais, le démodé, l’intemporel, le lointain, le silence, la patience, la longue mémoire. Convainquant son lecteur, par la vertu d’une langue irriguée par les vieux mots de la tribu, crépitante de formules heureuses et de métaphores poétiques, que le démodé, ce « passé qui s’éternise dans le présent », pourrait bien être l’avenir inéluctable du moderne. (Le choix de Valeurs, 26 avril 2012) 

Lire l’article

La Croix (Bruno Frappat)

Michel Chaillou, le songe-plein
À la vitesse, il préfère la lenteur, au rationnel l’élan d’une âme en balade, au présent fugitif et impérieux, le passé. Jadis, naguère, antan : voilà ses territoires.

Michel Chaillou n’est pas de ces écrivains qui tonitruent sur le devant de la scène médiatique. Il a l’actualité sinon en horreur (l’homme est un gentil, venu d’ailleurs et planant ailleurs), du moins n’est-ce pas son sujet. [ …] Le petit livre de quatre-vingt-dix pages qu’il consacre à son éloge du démodé n’est pas œuvre de ronchon caduc, mais une sorte de jouvence, de seconde chance donnée à tout ce qu’on a oublié. Et tort de négliger. C’est délicieux comme un dessert, fin comme un vieux vin. (La Croix, 10 mai 2012)

Lire l’article (Il y est aussi question de 1945)

 

Lacan Quotidien (Nathalie Georges-Lambrichs)

Dans son Eloge du démodé, Michel Chaillou se peint lisant dans le train, raillé de ce fait et content d’écouter « le pourparler des choses », et de vivre « à reculons » : « Hier, c’est mon jour. C’est lui que je lis dans l’instant qui s’attarde, écrit-il (p.17). Que fait le jour, sinon perpétuellement se démoder ? » « Les jeunes ne lisent plus ».

Cher Michel, qui fais ainsi exister « les jeunes », je te prends en flagrant délit d’en vouloir inviter quelques-uns à ouvrir la porte du démodé. Tu ne la dérobes pas, cette porte de ton âge qui marque des seuils toujours plus insaisissables, au fur et à mesure que tu as approché, livre après livre, la chose indicible qui en formait le secret …

(« La rose des livres », Lacan Quotidien, n° 207)

On peut lire la totalité de cette lettre semi-ouverte sur le site de Lacan Quotidien (pp.5-8)

 

Le Figaro Littéraire (Thierry Clermont)

Le romancier Michel Chaillou nous livre un doux pamphlet à la gloire du désuet
Michel Chaillou n’est pas de ces atrabilaires-là et goûte peu les bastonnades lyriques, même s’il se méfie des « donzelles à ordinateur portable, branchées sur toutes ondes de la planète« . Le mot « moderne » l’ennuie, lui est insupportable, sans haine; cette modernité condamnée à « la poursuite échevelée« . A quatre-vingt-deux ans, son goût pour la désuétude, son culte du démodé, il le dit avec simplicité et poésie, et surtout : avec une élégance qu’on ne peut que saluer. (le Figaro Littéraire, 7 juin 2012)

Le Devoir (Josée Blanchette)

Plaisirs démodés
Être “ fin de siècle ”, se prendre les pieds dans la traîne du temps qui passe, se servir de cet embarras pour devenir une sorte de dandy du passé », écrit le romancier Michel Chaillou (80 ans) dans Éloge du démodé, un essai très vieille France sur un sujet à la fois neuf et totalement décalé. (Le Devoir, 15 juin 2012) 

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Libération (Robert Maggiori)

Le démodé se laisse bercer 

(Libération, « héros d’un livre », 18 juillet 2012)

Express Styles (l’édito de Guillaume Crouzet)

Dans ce numéro de l‘Express Styles, qui rend compte des derniers défilés de mode masculine, tant à Milan qu’à Paris ou à Londres, il peut sembler paradoxal que l’on puisse aussi [avec l’écrivain Michel Chaillou] faire l’éloge de cette volonté de « s’éloigner de la clameur du moderne, de préférer l’implicite et ses chuchotis à l’explicite qui aboie ses vérités ». Il se trouve tout simplement que la collection qui nous a le plus enthousiasmés cette saison, celle de Véronique Nichaman pour Hermès, correspond parfaitement à cette définition.. (Express Styles, 11-17 juillet 2012)

Actualité Poitou-Charentes (Jean-Luc Terradillos)

Les mots du demi-jour

Son Eloge du démodé condense ses humeurs contre l’époque. Au clinquant qui donne l’impression du neuf, il préfère la rouille. « Le langage en définitive n’est-il pas une immense brocante puisque tous ses vocables ont déja servi, et n’est-ce pas cette servitude que l’on traque lorsqu’on écrit, toutes ces marques, empreintes multiples, traces diverses laissées par le temps brocanteur qui, lui, ne fait que passer, c’est-à-dire se démoder sans cesse ? ». Voilà nous sommes au coeur de l’oeuvre (conséquente) de Michel Chaillou. (Actualité Paris-Charentes , juillet-sept 2012)

Lire à Saint-Etienne (la chronique de Jacques Plaine)

Un magnifique essai que l’on aimerait montrer aux deux donzelles branchées du Paris-Le Croisic qui en sont le détonateur mais qui — mille fois hélas — ne le liront pas […] Un feu d’artifice. Un règlement de compte ? Qui sait ? La vengeance d’un « éclopé du temps » ? Sans doute. Mais quel bonheur d’accompagner « ce vieux toqué rétro » dans son omnibus du temps passé.

Lectures (Bruxelles)

Entre poésie et réflexion, entre nostalgie et vertige, c’est une approche différente du monde que nous fait ressentir et comprendre Michel Chaillou.  Loin de ses humeurs contre l’époque. Au clinquant qui donne l’impression du neuf, il préfère la rouille. « Le langage en définitive ne serait-il pas une immense brocante puisque tous ses vocables ont déjà servi, et n’est-ce pas cette servitude que l’on traque lorsqu’on écrit, toutes ces marques, empreintes multiples, traces diverses laissées derrière lui par le temps brocanteur qui, lui, ne fait que passer, c’est-à-dire se démoder sans cesse. » Voilà, nous sommes au cœur de l’oeuvre (conséquente) de Michel Chaillou. (Lectures, Bruxelles, septembre-octobre 2012)

 


radio

Le « rendez-vous de la Différence » du 6 mai 2012 sur Radio-Aligre

Deux heures autour de la collection « Politique » où est paru, entre autres essais, l’Eloge du démodé

 Ecouter en podcast

Radio télévision belge francophone (Sophie Creuz)

Sophie Creuz de la Matinale de Musique 3 sur la RTB a consacré à Eloge du démodé sa chronique littéraire du 5 juin 2012

Ecouter en podcast.

Michel Chaillou