Archives de l’auteur

Traductions

samedi 9 octobre 2010

J’aimerais attirer l’attention sur les collections bilingues, la littérature l’étant à mon avis par essence, bilingue, les mots d’une oeuvre s’ils parviennent à s’assembler en phrases n’effarouchent-ils pas, par l’immensité éventuelle de leurs sous-entendus, une autre langue sous-jacente, celle indicible de la beauté ? Pour moi, la seule langue que je puisse lire en dehors du français, c’est l’anglais dont

Bibliothèque Nationale

octobre 2010

J’ai remis deux nouveaux manuscrits (accompagnés de leurs brouillons) au département des manuscrits de la BnF. Il s’agit de mes deux derniers romans : Le Dernier des Romains et Le Crime du beau temps. Le « fonds Chaillou » comprend maintenant neuf titres.

Rentrée littéraire

lundi 6 septembre 2010

En cette saison de rentrée dite littéraire, où l’on parle beaucoup des livres sur les ondes éparses de nos radios multiples, partout il n’est question que du sujet, les journalistes préférant commenter l’étiquette censée dire la valeur du vin, plutôt que de goûter au contenu de

A propos de Jonathamour

septembre 2010

Un jeune chercheur, Matthieu Freyheit, s’est penché sur mon premier roman à l’occasion de sa thèse sur les pirates en littérature. On peut lire son article, publié dans la revue Loxias, où il est question de mon héros, Jonathan (Jonathamour, son nom dans la flibuste) lancé à l’abordage de la vie.

Vacances

vendredi 25 août 2010

A Noirmoutier, avec la lecture du ciel et du paysage, avant la reprise du blog qui ne saurait tarder …

Auto-stop avec Jean Giono

jeudi 5 août 2010

Durant quelques jours passés en famille à Saint-Malo devant la franchise de la mer, redécouverte d’un livre génial de Jean Giono, Les Grands Chemins, ou comment raconter une histoire sans la dire.

Un homme sur une route perdue fait de l’auto-stop et ses mots aussi. On lit, on attend avec lui le camion chargé d’acide qui va bientôt le prendre, le camion du sens de ce qui va suivre. On ne sait rien du personnage, peut-être que le prochain virage nous apprendra qui il est. L’homme fait copain-copain avec

Pan de Knut Hamsun (1859-1952)

dimanche 11 juillet 2010

Un étrange récit. Un homme respire en norvégien en lisière de forêt, flanqué d’un chien qui promène partout son ennui d’être seulement chien. Une hutte les abrite, enfin une hutte, disons plutôt une sorte d’excroissance végétale qui porte ce nom, une poussée abusive des halliers qui étend son couvert jusque sur le

Quelques images foréziennes

samedi 19 juin 2010

De retour du pays de l’Astrée et du Sentiment géographique, voici quelques images de mon voyage. Le texte du Sentiment était lu par les comédiens du théâtre du Jay, devant des lycéens d’abord, puis le

Quelques images foréziennes

lundi 19 juin 2010

Un merveilleux accueil au Centre culturel de Goutelas (merci à Marie-Claude Mioche et Marc Delacroix), dans ce pays de la rêverie où j’ai passé trois jours, près de quarante ans après l’écriture du Sentiment géographique. Quelques images supplémentaires dans mon blog. On peut lire dans le Progrès une interview sur ce retour.

Pierre Loti, le roman d’un enfant

18 juin 2010

C’est un roman de la pénombre, le livre d’une enfance à demi éclairée dans une austère maison aux persiennes souvent closes, avec juste assez de lumière, de sens dans les mots disposés à l’aveugle pour avancer à tâtons dans l’inexprimable de vieilles heures rangées depuis des lustres au fond des armoires. Comment les épousseter, les réveiller, leur faire rendre gorge pour qu’elles nous restituent

Retour en Forez

3 au 5 juin 2010

Je dois ce retour sur les terres de mon Sentiment géographique à Dominique Lardet, auteur de Voyages romanesques au pays d’Astrée et de Céladon (éditions J.P. Huguet) et photographe. Ce seront trois jours bien (et agréablement) remplis. Le programme  :

Page de prose retrouvée

mercredi 31 mai 2010

Retrouvé dans mes papiers une feuille jaune, « bulletin A.R.C. poésie », avec le texte que voici, écrit il y a 28 ans. Sans doute l’introduction à une lecture, au Musée d’art moderne de la ville de Paris.

Il s’agit de démarrer ensemble. Vous êtes moi, je suis vous. Nos coeurs battent la même heure, touffue, bocagère. Une nuit monte, le village à l’instant dépassé s’efface, feux éteints. Seul le café tabac qui fermait, le patron rangeant les chaises, vous permet encore de rougeoyer, caporal ordinaire d’un soir d’été. Vous fumez vagabond, les ronds dans l’air décrivent votre désir. Ne jamais forcer le centre, errer sur les marges, margelles, entendre le pays eau du puits, remonter par ses

Michel Chaillou