Archives de l’auteur

Soirée au Centre National des Lettres, 3 juin 2014

La première grande rencontre en hommage à Michel Chaillou organisée par La Maison des Écrivains avec la participation de ses nombreux amis.

Michel Chaillou, les voix de l’écriture.
L’introduction de Sylvie Gouttebaron
« C’est avec sa femme, Michèle, que la Mel a souhaité saluer Michel Chaillou, pour entendre et voir encore celui qui a su se singulariser tout en réunissant ses pairs, par sa « geste », vive et généreuse pour la littérature, lui qui entendait «dévergonder le savoir » et écrire « un récit illettré à force de culture ». À travers les multiples facettes de son travail, porté

Oeuvres de Michel Chaillou

Jonathamour, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1968 ; coll. « Folio », 1991
Collège Vaserman, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1970
Le Sentiment géographique, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1976 ; coll.«L’imaginaire», 1989

Conférences, débats

Une liste, non exhaustive, des interventions de Michel Chaillou en dehors des salons du livre ou des signatures en librairie. Nous signalons celles qui ont été publiées ou dont l'enregistrement est disponible sur ce site.

« Le roman de recherche », intervention à la journée d’étude sur La création romanesque contemporaine  organisée par l’association des bibliothécaires français, bulletin de l’ABF n°103, 1979

Préfaces

– Chateaubriand, Vie de Rancé, Atala, René, Éditions Rombaldi, coll. « Le club des classiques »,
1976
– Hudson, W.H., Vertes demeures, trad. Patrick Reumaux, 1984, coll. « Points », 1984

Entretiens et débats

– «Les lectures de Michel Chaillou», entretien avec Jean-Pierre Salgas, La Quinzaine littéraire, n° 402, 1er octobre 1983. Lire l’article sur le site de Jean-Pierre Salgas
– «L’identification, la représentation»,  « Quelle langue « ,  Roman, n°8,  Débats sur le roman aujourd’huiseptembre 1984
– «Michel Chaillou : la charge héroïque de la langue», entretien avec Natacha Michel, Le Perroquet, quinzomadaire d’opinion, n°67, 15 décembre 1986
– «Le clocher coupe-pages», propos recueillis par Thomas Chaumont à l’occasion du Salon du livre de jeunesse à Montreuil,  Révolution n°353, 5-11 décembre 1986
– « Le roman en révolution», débat entre Alain Nadaud (pour l’Infini), Claude Prévost (pour la Pensée) et Michel Chaillou (pour Po&Sie), Révolution n°402, 13-19 novembre 1987
– « L’âme nomade » (entretien avec François Coupry et Jean-Didier Wagneur), Roman, n°19, La théâtralité, juin 1987, p. 9-21
-« La route, la poussière » (propos recueillis par François Coupry et Jean-Luc Moreau), Roman, n°22, L’aventure, mars 1988, p. 21-30

Michel Deguy

Poète et philosophe, directeur de la revue Po&sie, membre du groupe l'Hexaméron et collègue de Michel Chaillou à l’Université Paris VIII-Saint-Denis (ex Vincennes)
A Michel Chaillou 1930 – 2013

Dans un thrène déjà ancien, mais qui ne me quitte pas puisque nous ne cessons de perdre ceux que nous aimons, je murmurai : il faut encore qu’une vie soit proportionnée à son néant par l’œuvre. Eût-il pu ajouter sa mort à son œuvre, on imagine… (ou plutôt « on » n’imagine pas, car ce fut son génie, à lui, Michel) ce qu’il nous eût donné, nous laisserait à pleurer, à frémir, à rire, oui, à remémorer, à imaginer, à perdre… Pour nous, mortels, quelle estla crainte ? C’est de mourir avant. Avant quoi ? Avant le temps de mourir. Et le mourir vient avant, avant le

Jean-Yves Paumier

Chancelier de l'Académie de Bretagne et des pays de la Loire dont Michel Chaillou était membre d'honneur depuis 2005.
À Michel Chaillou, de Nantes

À travers ces mots, c’est toute ta famille nantaise, ta famille littéraire de l’Académie de Bretagne, qui vient te dire, non pas qu’elle t’aimait bien, comme dans une chanson qui s’envole, mais qu’elle t’aime toujours, à chaque instant présent, que rien n’a changé. Ce message que je t’adresse ici, à titre personnel et au nom de l’Académie de Bretagne, n’est pas le dernier. C’est à Nantes, en presqu’île de Quiberon, en Bretagne et en Vendée que tu venais retrouver les lieux et les gens d’une jeunesse étonnamment romanesque, et parfois chaotique à l’image des temps traversés, sur lesquels nous

Michel Chaillou