Concert-lecture à la bibliothèque de l’Arsenal 2015
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Michel CHAILLOU interviewé par André Bourin parle de son premier livre Jonathamour. Il lit un …
Étonnants Voyageurs 1998. Café littéraire avec : Roland BRIVAL, Michel CHAILLOU. Animé par Maëtte CHANTREL …
Michel Chaillou, les voix de l’écriture.
L’introduction de Sylvie Gouttebaron
« C’est avec sa femme, Michèle, que la Mel a souhaité saluer Michel Chaillou, pour entendre et voir encore celui qui a su se singulariser tout en réunissant ses pairs, par sa « geste », vive et généreuse pour la littérature, lui qui entendait «dévergonder le savoir » et écrire « un récit illettré à force de culture ». À travers les multiples facettes de son travail, porté
Jonathamour, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1968 ; coll. « Folio », 1991
Collège Vaserman, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1970
Le Sentiment géographique, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1976 ; coll.«L’imaginaire», 1989
« Le roman de recherche », intervention à la journée d’étude sur La création romanesque contemporaine organisée par l’association des bibliothécaires français, bulletin de l’ABF n°103, 1979
Textes parus aux Cahiers du chemin (Editions Gallimard) de 1970 à 1977
-« Théâtre Vaserman » n° 8, janvier 1970, p. 5
– Chateaubriand, Vie de Rancé, Atala, René, Éditions Rombaldi, coll. « Le club des classiques »,
1976
– Hudson, W.H., Vertes demeures, trad. Patrick Reumaux, 1984, coll. « Points », 1984
-« Le Bonhomme de craie ou un hivernage pédagogique dans les neiges de la Seine-Saint-Denis », 10 épisodes, Le Monde de l’Éducation (janvier 1978-novembre 1978). Lire le premier épisode
– «Les lectures de Michel Chaillou», entretien avec Jean-Pierre Salgas, La Quinzaine littéraire, n° 402, 1er octobre 1983. Lire l’article sur le site de Jean-Pierre Salgas
– «L’identification, la représentation», « Quelle langue « , Roman, n°8, Débats sur le roman aujourd’hui, septembre 1984
– «Michel Chaillou : la charge héroïque de la langue», entretien avec Natacha Michel, Le Perroquet, quinzomadaire d’opinion, n°67, 15 décembre 1986
– «Le clocher coupe-pages», propos recueillis par Thomas Chaumont à l’occasion du Salon du livre de jeunesse à Montreuil, Révolution n°353, 5-11 décembre 1986
– « Le roman en révolution», débat entre Alain Nadaud (pour l’Infini), Claude Prévost (pour la Pensée) et Michel Chaillou (pour Po&Sie), Révolution n°402, 13-19 novembre 1987
– « L’âme nomade » (entretien avec François Coupry et Jean-Didier Wagneur), Roman, n°19, La théâtralité, juin 1987, p. 9-21
-« La route, la poussière » (propos recueillis par François Coupry et Jean-Luc Moreau), Roman, n°22, L’aventure, mars 1988, p. 21-30
Dans un thrène déjà ancien, mais qui ne me quitte pas puisque nous ne cessons de perdre ceux que nous aimons, je murmurai : il faut encore qu’une vie soit proportionnée à son néant par l’œuvre. Eût-il pu ajouter sa mort à son œuvre, on imagine… (ou plutôt « on » n’imagine pas, car ce fut son génie, à lui, Michel) ce qu’il nous eût donné, nous laisserait à pleurer, à frémir, à rire, oui, à remémorer, à imaginer, à perdre… Pour nous, mortels, quelle estla crainte ? C’est de mourir avant. Avant quoi ? Avant le temps de mourir. Et le mourir vient avant, avant le
À travers ces mots, c’est toute ta famille nantaise, ta famille littéraire de l’Académie de Bretagne, qui vient te dire, non pas qu’elle t’aimait bien, comme dans une chanson qui s’envole, mais qu’elle t’aime toujours, à chaque instant présent, que rien n’a changé. Ce message que je t’adresse ici, à titre personnel et au nom de l’Académie de Bretagne, n’est pas le dernier. C’est à Nantes, en presqu’île de Quiberon, en Bretagne et en Vendée que tu venais retrouver les lieux et les gens d’une jeunesse étonnamment romanesque, et parfois chaotique à l’image des temps traversés, sur lesquels nous