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Michel Chaillou, le travail de l’écrivain, université de Nantes 2017

Du 2 au 29 mars 2017 à Nantes, dans le cadre du projet "La Loire au coeur" associant conférences, expositions et concert

A partir des manuscrits des deux romans « nantais » de Michel Chaillou, La Croyance des voleurs et La Fuite en Egypte offerts à la ville de Nantes, tout un parcours conçu par Nathalie Rondeau à la Bibliothèque Universitaire Santé évoque le passage de la réalité vécue par l’écrivain à sa transfiguration par l’écriture romanesque. (voir l’ensemble des manifestations concernant Michel Chaillou dans le projet Loire )

Neuf autres manuscrits, appartenant au fonds

Michel Chaillou sur Wikipedia italien

Printemps 2017

Grâce à la traduction de Chiara Rolla, professeur à l’Université de Gênes (Dipartimento di Lingue e culture moderne), Michel Chaillou a maintenant une page sur l’Encyclopédie italienne en ligne. Cette universitaire et traductrice, membre de l’Atelier de recherches génois sur les écritures contemporaines (Argec), est une des plus fines

L’Armée taciturne (suite) – Préface inédite à un roman jamais édité

En 2012, Michel Chaillou sollicité par un éditeur songeait à ressortir cette œuvre de jeunesse. Il en rédigea l'avant-propos puis renonça au projet.

AVIS AU LECTEUR

Il s’agit là de l’un de mes premiers écrits. J’avais trente ans, je sortais d’Algérie, de la guerre. J’enseignais comme prof de lettres dans un modeste bahut de province, à Montmorillon, dans la Vienne. J’avais loué pour l’année une maison au bord de la Gartempe, la rivière raisonnable qui divise cette pittoresque sous-préfecture. Je disposais d’un étage, car le deuxième sous les toits avait été condamné, sans doute réservé aux fantômes par mon inquiétante propriétaire, la veuve toujours en habits noirs d’un magistrat militaire qui espionnait ma jeunesse de toutes les fenêtres de sa villa mitoyenne. Je raconte d’ailleurs en partie tout cela dans un autre de mes romans, Le Dernier des Romains publié assez récemment.
C’était les années soixante, à l’automne,

Michel Chaillou