Un texte de Michel Chaillou dans "Le Chemin continue" ,18 mai 2020
Voluminis la ville des livres volubiles est le n°22 de la toute nouvelle collection de courts textes en ligne « Le Chemin continue » créée en avril dernier chez Gallimard par l’éditeur Alban Cerisier en hommage à la célèbre collection de Georges Lambrichs « Le Chemin ». Une contribution hautement symbolique puisque c’est au Chemin qu’est paru le premier roman de Michel Chaillou, Jonathamour.
Ce texte choisi dans les archives de Michel Chaillou servait de guide de visite au Salon du livre de jeunesse de Montreuil 1993 qui avait pour thème La ville, lieu d’enfances. Comme tous les numéros du « Chemin continue » il est proposé gratuitement à la lecture, cadeau de l’éditeur en cette période de confinement.
C’est le titre de la double page que Libération consacre ce jeudi 7 mai aux Entretiens d’Etretat. La journaliste Frédérique Roussel souligne combien ce dialogue « insuffle en ce moment une sorte de petite brise bienfaisante. » Et de conclure : « L’humour, quelle que soit sa couleur, changeante comme le ciel normand, traverses ces chroniques. Il s’en dégage une sensation de légèreté et de prose joyeuse ».
Un ouvrage de Chiara Rolla à paraître en juin 2020 aux éditions du Septentrion
Sous ce beau titre, Chiara Rolla, professeur à l’université de Gênes, nous entraînera dans les vagabondages de Michel Chaillou à travers les textes, les espaces, les époques. Cette universitaire italienne qui écrit en français, s’intéresse autant à la prose du XVIIe siècle qu’aux « stratégies narratives » du roman contemporain. Depuis sa contribution au colloque de Gênes en 2001 où elle étudiait l’Astrée selon Michel Chaillou jusqu’aux récents colloques de Dunkerque et de Paris, elle ne cesse d’approfondir les multiples aspects de l’oeuvre commencée avec Jonathamour.
L’ouvrage à paraître en juin 2020 aux éditions du Septentrion dans la collection « Perspectives » sera le premier essai monographique consacré à Michel Chaillou.
Raconter une histoire en la masquant. C’est le jeu auquel Michel Chaillou s’est livré sur France Culture en octobre et novembre 1984, invité par Alain Veinstein dans l’émission Le goût du jour. Il évoquait un livre célèbre mais en effaçant les repères trop identifiables, n’en retenant que le parfum et l’atmosphère. Aux auditeurs de retrouver le titre qui inspirait son récit. Le jeu n’existe plus puisque nous révélons la clé de l’énigme mais ils étaient nombreux à trouver les réponses, pourtant pas toujours évidentes.
Béatrixde Balzac
et la règle du jeu expliquée par Alain Veinstein
Le témoignage de Maurice Bellot, à la radio de Melle, en 1995, quelques mois après la parution de La Vie privée du désert.
Interrogé par Jacques Polvorinos sur le Boustrophédon, la radio associative de Melle en octobre 1995, Maurice Bellot (1926-2017), ancien proviseur du lycée municipal de Saint-Germain retiré à Melle, raconte son amitié avec Michel Chaillou qu’il avait accueilli dans son établissement à la rentrée 1963-1964.
Peut-on transmettre un savoir ? Enseigner quoi et à qui ? Les réponses (?) de Jacques Roubaud et Michel Chaillou
C’est sous cette couverture bleue, bleue comme la mer que surplombent les fameuses falaises, que sortent le 6 mars 2020 les Entretiens d’Etretataux Editions du Canoë dirigées par Colette Lambrichs.
L’ouvrage est présenté en ces termes :
« Au cours de ces entretiens le lecteur reçoit les plus drôles et les plus jouissives réparties que les deux poètes érudits qui marchent et rêvent ensemble s’envoient, en se jouant de leur savoir et de leur langue.
Une merveille ! »
Le 27 mai 1991 Michel Chaillou était le « Visiteur du soir » du Musée du Louvre. Selon le principe de ce cycle de conférences il avait choisi de rêver devant l’Accordée de village de Jean-Baptiste Greuze. Un retour sur ce XVIIIe siècle qu’il connaissait si bien.
Deux nouveaux titres dans le fonds Michel Chaillou
Une liasse de brouillons, avant le départ pour la BnF
Début novembre 2019, Guillaume Fau, chef du service des manuscrits modernes et contemporains de la Bibliothèque nationale de France, a reçu les manuscrits de La France fugitive et de L’Ecoute intérieure, les entretiens avec Jean Védrines. En 2018, c’étaient Le Rêve de Saxe, Mémoires de Melle, La Vie privée du désert et Le ciel touche à peine terre qui rejoignaient le fonds Chaillou. La quasi totalité des manuscrits des livres publiés de Michel Chaillou (souvent accompagnés de leurs brouillons), est maintenant proposée aux chercheurs. Mais les archives sont loin d’être épuisées. Elles feront l’objet de dons ultérieurs.
Extrait de l'émission Du jour au lendemain d'Alain Veinstein, "Dans la bibliothèque de Michel Chaillou", France Culture du 27 avril 1991
Dans les années 1990, Michel Chaillou a été régulièrement invité par Alain Veinstein pour raconter ses lectures sur France Culture.
Écoutons-le parler en avril 1991 du Récit d’un pèlerin russe, l’un des ouvrages de la littérature russe qui lui a servi à écrire La rue du capitaine Olchanski son « roman russe » paru le mois précédent aux éditions Gallimard.
Support du souvenir, les photos familiales ont été souvent décrites par Michel Chaillou dans ses romans ou ailleurs
Nous livrerons ici, au fil des investigations dans ses archives, les photos commentées par l’écrivain, sans ordre chronologique, un peu à la manière « mêlée » de ses livres autobiographiques.
Rue Marzelle de Grillaud
Au « Château » vers 1914. Alice à g., sa mère Marie, et Jean son fils, « l’oncle Jean ».
Les archives de l‘Institut national de l’audiovisuel recèlent des émissions fort éclairantes sur le lien de Michel Chaillou à la ville de Nantes. Cette séquence en particulier extraite de l’émission MidiCocktail du 6 septembre 1989 animée par le journaliste Christian Rolland sur FR3 Rennes. Michel Chaillou venait de recevoir quelques mois auparavant le prix des libraires pour La Croyance des voleurs
La décision vient d’être prise par le conseil municipal le 21 juin 2019. Cette voie « traversante » traversera un îlot d’un quartier du centre ville encore en construction, reconversion du site de l’ancienne Maison d’arrêt de Nantes, à quelques pas de l’ancien Palais de Justice. On ne pouvait souhaiter meilleur emplacement pour l’auteur de La Croyance des voleurs. Le roman